Il est difficile de dépeindre avec des mots son travail, c'est pourquoi je préfère peindre à coup de pain sans gants ni pin-pon, j'effleure à peine mon tableau avec un pein-sot ce qui n'est pas si bête, parfois je préfère tâcher des bas de toile avec des baguettes comme un chef d'orchestre, un boulanger travaille avec ses mains c'est plus sale mais par contre la farine, ca tâche moins, c'est pourquoi je peins à l'eau-tarie, c'est un peu plus chiant il faut remonter à la source ou avoir un puit bien entendu de science car je suis un chercheur alors je cherche...
Soyons prétentieux, soyons sérieux, alors pour être laconique, en gros pour faire simple, mon travail en quelques phrases...
VIDEO DE L'INSTALLATION :
PHOTOS DE L'INSTALLATION :
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Je me tourne tantôt nez à né avec cette ligne infinie et ce tambour fracassant mon tympan musical Temps-cer ce percussionniste Temps-cer ce peintre et ces traits rectilignes un temps perdu entre une vision hypnotique un temps assommé par ce boucan fracassant mon esprit musicophile à un fil du musicophobe ou peut être à une ligne du musicothérapeuthe je change de note dénoté connoté pivoté dépivoté un temps attendu je suis le pivot de ces lignes visuelles cherchant un axe je ne joins pas les pôles un temps-gible on peut regarder on peut écouter on peut toucher un temps peau loin du tango nous ne cherchons pas le corps à corps nous ne sommes pas en désaccord accordée ma peinture tentaculaire méduse le profane le plus dur reste à faire... Blêmir l'esthète une histoire de matière d'esthétique en toc aux attaques d'écrans sacralisés d'écrans policés laissant des miettes absurdes une poésie détournée tournée vers la vente un temps pour des slogans un temps vide un temps conditionné un temps l'hypnose de l'image magique indétrônable un temps une névrose un temps le visible de l'obéissance un temps mort un a temps-tat un culte une culture détruit à bout de souffle un rouleau compresseur un temps un coup une note un temps un coup de pinceau un temps un coup de crayon un temps un coup d'officiel un temps un coup de tank |
bidon de gazole bidon les artistes bidon le futur bidon le passé bidon le présent bidon l'art bidon les vernissages bidon les théatreux bidon les bourgeois bidon l'art contemporain bidon les écrivains bidon les bohèmes bidon les performances bidon les musiciens bidon la culture bidon le fric bidon le frac bidon les représentations bidon Duchamp bidon la pataphysique bidon Nietzsche bidon les mots bidon support surface bidon les galeries bidon la galère bidon les musées bidon le capitalisme bidon la parole bidon les prolos bidon dieu bidon d'huile |
bidon d'antigel bidon l'histoire bidon les églises bidon les temples bidon les mosquées bidon les synagogues bidon les bouddhistes bidon les mystiques bidon l'écologie bidon l'histoire de l'art bidon la science bidon la mégalomanie bidon la domination bidon le féminisme bidon les grosses bites bidon les tableaux bidon les barils bidon les installations bidon dada bidon dodo bidon la libido bidon l'anarchie bidon les hommes bidon les godes bidon le graff bidon la distinction bidon les beaux art bidon mes couilles en ski bidon les bidonvilles bidon l'arte pauvrera bidon les héritiers bidon les starlettes bidon la poésie bidon le monde bidon d'essence |
bidon de Kérosène bidon carré bidon les élus bidon les banques bidon l'obligation bidon l'autorité bidon l'origine du monde bidon la bonne morale bidon Wikipédia bidon moi bidon le nucléaire bidon le net bidon la paresse bidon l'exploitation bidon le travail bidon Total bidon les syndicats bidon la prison bidon la justice bidon l'école bidon l'orthographe bidon les maths bidon la liberté bidon les murs bidon les cimetières bidon l'humanité bidon de bioéthanol |
bidon le bidon bidon Diogéne bidon la misère bidon l'argent bidon l'espoir bidon le suicide bidon l'humour bidon la psychanalyse bidon les morts bidon l'amour bidon l'utopie bidon les gosses bidon les milices bidon les gouvernants bidon le mariage bidon le jour bidon la nuit bidon le bonheur bidon la masse bidon les flics bidon les programmateurs bidon les blasons bidon mon nom bidon les pacifistes bidon mon cri bidon de liquide de frein |
L'installation Bac à sable est indissociable d' une lecture performée intitulée B.A.S. Pour cette aventure, j'ai travaillé avec Marie lorioux (écrivaine) et Nicolas Larsonneau (comédien,musicien,photographe). L'ensemble de la place du Barcares fut "inondé de sable". Les motos-cycles penchaient. En balance. Peu à peu, elles s'ensablaient, s'enlisaient... Au fil des mots, des maux, démo, du son et du sable, se dessinaient des cénotaphes poético-chaotico-fer-ailleurs.
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Bac à sable est une installation de 7 sculptures, lesquelles allient et confrontent matières chaudes et froides : le bois et le fer, dessine un premier cimetière d’objets manufacturés mis au ban de la société autrement dit « retraités ». UNE RETRAITE LOIN D'ETRE TRANQUILLE. En effet, 7 Moto-Cycles en phase de décomposition ont été déterrés, désensablés ou sortis des eaux. Le temps avait sculpté des pièces rares et uniques alors qu’il s’agissait au départ d’objets industriels de grande consommation. L’acte artistique consistait alors à profaner les tombeaux des objets disparus mais aussi à les transformer en accélérant notamment le processus de destruction pour les fragiliser davantage jusqu’à l’ultime déséquilibre. Le lieu d'exposition devient un bac à sable mouvant qui aspire et invite au « je ». Le désir est aussi de faire exploser l’espace de représentation. Peut-être les gens feront-ils des pâtés dans le bac à sable et voyageront-ils sur ces montures intemporelles ? Un espace public de jeu, de liberté et de poésie est autorisé… |
La transformation du temps (24 images par seconde) en distance (la longueur de la bande VHS)
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La réalisation du L’Art-Byrinthe permet de transformer l’espace connu, modifier les repères habituels du spectateur, faire du lieu un espace mouvant, changeant au gré des lumières. Il propose aux spectateurs de se perdre dans un espace, et par conséquent, de le découvrir de manière différente. Ces tentacules magnétiques suspendues et mobiles créent de nouveaux chemins, passages et impasses. Cette installation invite le spectateur de part ses choix de déambulations, de trajectoires à devenir acteur de l’objet. Le labyrinthe est quelque chose qui appartient à la culture commune, d’où l’intérêt du détournement qu’il m’a suscité. En outre, il éveille, de part son coté ludique, un certain suspens pour ceux qui osent s’y aventurer et convoque ainsi l’imaginaire de chacun. Ce sont les personnes qui, finalement, font vivre l’installation. Il s’agit d’une création poétique qui détourne l’objet premier porteur d’images autrement dit la bande VHS, pour recréer des images. Il apparaît comme une forme hybride qui peut être perçue comme une installation plastique, un tableau, un projet architectural, une photo…
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L’Art-Byrinthe réinterroge, selon moi, l’architecture contemporaine. En effet, les constructions d’habitats contemporains et les nouveaux tracés des villes se trouvent standardisés dans le but de faire vite et au moindre coût, au détriment d’une utopie.
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Au milieu de ces nouvelles cités « aseptisées », surgissent de temps à autre des bâtiments signés d’artistes mais ils sont rarement pour l’habitat, accessibles à tous. Souvent, au contraire, ils sont mis au rang de monuments. Ces villes fonctionnelles, ces rues conformes, ces jardins standardisés participent à la production d'images, à la construction de notre imaginaire commun.
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La prise de risque n'existe plus, l'utopie architecturale ne trouve pas sa place dans notre société. Le l’Art-Byrinthe invite à nouveau le spectateur à s’interroger sur un espace, sa construction et le choix de sa trajectoire. Il propose de se réapproprier un lieu, un habitat.
VERNISSAGE A BAIGNES (16)
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Mise en scène : Julien Courtès
Texte : Carole Fréchette
Compagnie Titartpetit
2013
Mise en scène : Amélie Loudin
Texte : Dominique Richard
Compagnie Titartpetit
2011
Mise en scène : Yoann Jouneau
Texte : Falk Richter
2010-2011
Mise en scène : Amélie Loudin
Texte : Howard Barker
Compagnie Titartpetit
2009
Mise en scène : Amélie Loudin
Texte : Thomas Bernhart
Compagnie Titartpetit
2008
Mise en scène : Amélie Loudin & Tanguy Trillet
Compagnie Titartpetit
Tournée 2013-2014
Aurélien ALALINARDE
16 rue de la roche
86000 Poitiers
Tél : 06.74.19.43.17
Mail : aurecrea@yahoo.fr